Source : handicap.fr

« Moi je pense qu’il vaut mieux souffrir d’une peine d’amour que de souffrir de n’avoir jamais eu d’amour .» Les mots de Cynthia claquent dans la salle silencieuse du congrès 2022 organisé par Paralysie cérébrale France à Reims le 6 octobre 2022. Après une série de tables-rondes axées sur la scolarisation, l’emploi ou encore la rééducation, le thème de la vie affective et sexuelle s’est frayé une place dans un programme bien chargé. Preuve de l’intérêt porté, pas un seul siège n’est resté vide. En 2006, un sondage Ifop/APF révèle que 61 % des Français pensent que les personnes handicapées n’ont pas de vie sexuelle ! Seize ans plus tard, « nous sommes à la croisée des chemins », admet Julia Tabath, administratrice de l’AFM Téléthon, elle-même en situation de handicap. « Il reste encore un modèle de handicap asexué, sans vie intime », alerte-t-elle, donnant l’exemple de cette jeune femme qui s’est vue rétorquer par son gynécologue « qu’elle n’avait pas besoin d’un suivi puisque, par définition, elle n’avait pas d’amoureux ».

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